Une nouvelle prétendante au club des mille milliards : Oracle en pleine ascension
Dans l’univers déjà très fermé des entreprises cotées en bourse qui dépassent la barre symbolique du milliard de dollars de capitalisation, peu de noms peuvent se targuer d’y figurer. Apple fut pionnière en 2018, et aujourd’hui, la liste compte une dizaine de mastodontes comme Nvidia, Microsoft, Amazon, Alphabet ou Meta. Mais alors que beaucoup d’analystes scrutent les performances de ces poids lourds, une entreprise longtemps considérée comme un acteur traditionnel du secteur semble prête à bousculer cet ordre établi : Oracle.
Avec une capitalisation flirtant déjà avec les 780 milliards de dollars, cette entreprise ne semble plus aussi ancrée dans son rôle classique de fournisseur de bases de données. Elle s’est muée en un acteur incontournable de l’infrastructure cloud et de l’intelligence artificielle (IA). Sa montée spectaculaire ces dernières années, avec une progression de plus de 300 % sur trois ans, indique une trajectoire qui pourrait la mener à rejoindre le club très fermé des géants dépassant le trillion américain d’ici 2026.
- Capitalisation actuelle : environ 781 milliards de dollars
- Prévision nécessaire : augmenter d’environ 28 % pour atteindre 1 000 milliards
- Croissance récente : en septembre 2025, la capitalisation a presque touché les 982 milliards
- Domaines moteurs : cloud, bases de données multicloud et IA
Cet élan, Oracle le doit notamment à son positionnement unique dans le cloud, dépassant même en rythme de croissance certains des acteurs historiques comme Amazon Web Services, Microsoft Azure et Google Cloud. Cette dynamique nourrit de fortes attentes et fait de cette société un candidat sérieux pour intégrer ce club très fermé dans les mois à venir.

Pourquoi Oracle détonne dans le paysage des géants technologiques en 2025
Quand on pense aux leaders du secteur technologique aujourd’hui, des noms comme Apple, Microsoft ou Alphabet s’imposent naturellement. Pourtant, Oracle a su redéfinir sa stratégie pour ne pas rester dans l’ombre. Son virage vers le cloud et l’intelligence artificielle offre une croissance soutenue, et c’est précisément ce qui attire les regards des investisseurs.
Les résultats du dernier trimestre donnent à voir une réalité notamment marquée par un bond substantiel de ses activités cloud : le chiffre d’affaires dans ce segment a augmenté de 55 % pour atteindre 3,3 milliards de dollars, un signe clair que les entreprises font de plus en plus confiance à Oracle pour leurs besoins en infrastructure sur le cloud. Par ailleurs, la société a vu son carnet de commandes (remaining performance obligations) grimper de 359 % à 455 milliards, préfigurant des revenus récurrents solides pour les années à venir.
- Principaux clients pour ces contrats pluri-milliardaires : entreprises majeures sur le marché mondial
- Domaines en forte expansion : bases de données multicloud, sécurité et IA
- Concurrence : une croissance qui rivalise avec des géants comme AWS et Google Cloud
Ce phénomène n’est pas anodin : il s’inscrit dans une tendance globale où la demande en solutions cloud devient gigantesque, notamment soutenue par les exigences d’intelligence artificielle qui nécessitent des infrastructures puissantes et agiles. Par exemple, l’accélération des bases multicloud pour les géants comme Amazon, Google et Microsoft a rapporté une hausse de revenus impressionnante de 1 529 % lors du dernier trimestre. Oracle a ainsi capitalisé intelligemment sur ce trend et creuse son sillon au point de se positionner comme un acteur incontournable.
On retrouve une certaine logique dans cette montée, d’autant que la société affiche une valorisation raisonnable à l’heure actuelle, proposant une porte d’entrée encore ouverte à ceux qui préfèrent miser sur une croissance potentielle solide plutôt que sur des volontés purement spéculatives.
Comparaison avec les membres historiques du club du trillion
Le club des entreprises au-delà du trillion est un cercle fermé qui regroupe des entreprises principalement liées à la technologie, mais aussi l’investissement et les hydrocarbures. Voici un aperçu des membres actuels et leur capitalisation pour mettre en perspective la progression d’Oracle :
- Nvidia domine avec une capitalisation de 4,36 trillions, portée par son leadership sur le marché des GPU et l’IA.
- Microsoft et Apple se suivent de près, avec respectivement 3,86 et 3,82 trillions, marquant la puissance combinée du logiciel, des services et des matériels connectés.
- Alphabet, le parent de Google, s’inscrit à 3,05 trillions, avec une forte dépendance à la publicité numérique et au cloud.
- Amazon affiche une valorisation de 2,32 trillions grâce à son e-commerce et surtout à son activité cloud.
- Meta s’appuie sur un écosystème social massif avec 1,84 trillion derrière lui.
- La liste s’étend avec des acteurs comme Tesla, Broadcom, Taiwan Semiconductor, et des groupes plus diversifiés comme Berkshire Hathaway.
Dans ce paysage, Oracle figure parmi les rares sociétés cotant actuellement entre 500 milliards et 1 000 milliards, un espace relativement restreint qui concentre les potentielles futures stars. Son profil atypique, mêlant bases de données historiques et expansion dans l’IA et le cloud, lui confère un avantage singulier face à d’autres prétendants qui peinent parfois à justifier leur croissance rapide.
Pour les investisseurs qui suivent l’évolution de la tech, il est crucial de noter que cette progression d’Oracle s’inscrit non seulement dans la modernisation de son modèle, mais également dans le passage aux innovations qui portent le marché boursier en 2025.
Les leviers stratégiques d’Oracle pour exploser en bourse d’ici 2026
La clé du succès d’une entreprise cotée réside dans sa capacité à anticiper les besoins du marché et à proposer des solutions différenciantes. Oracle a misé sur plusieurs leviers pour alimenter sa croissance et dynamiser sa valorisation.
1. L’exploitation poussée de l’intelligence artificielle
Tandis que la grande majorité des géants technologiques investissent massivement en IA, Oracle a su employer son expertise historique des bases de données pour concevoir des offres adaptées à la complexité croissante des applications d’IA. Cela se traduit par des infrastructures cloud spécialement optimisées pour le traitement intensif de données.
2. Un cloud plus agile et multicloud
Au lieu de se positionner en rival frontal des autres fournisseurs cloud, Oracle joue la carte de l’interopérabilité. En permettant à ses clients de basculer facilement entre Amazon, Google et Microsoft, Oracle se positionne comme un facilitateur des architectures multicloud, une tendance désormais incontournable.
3. Des contrats majeurs sécurisés
Les annonces régulièrement rapportées d’immenses contrats – jusqu’à plusieurs milliards – contribuent à bâtir un socle financier solide, malgré la volatilité des marchés boursiers. Ces engagements à long terme sont un gage de pérennité.
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Cette stratégie s’inscrit dans une vision qui dépasse largement les cycles traditionnels et veut ancrer la société dans la liste des acteurs majeurs sur la décennie à venir. En comparaison, beaucoup de concurrents misent sur une croissance plus volatile, ce qui peut freiner certains investisseurs à la recherche de stabilité.
Ce que signifie l’entrée d’Oracle dans le club des mille milliards pour les marchés et les utilisateurs
Quelles conséquences pour les observateurs et acteurs du marché si Oracle franchit effectivement ce cap symbolique d’ici 2026 ? Plusieurs enjeux méritent d’être soulignés :
- Une redéfinition des leaders : Le paysage technologique évolue, et l’entrée d’Oracle marque l’intégration d’un acteur qui excelle dans l’infrastructure, souvent moins mise en lumière que les géants du logiciel ou du hardware.
- Une dynamique de concurrence accrue : Avec une valorisation renforcée, Oracle gagne en poids dans les négociations financières et commerciales, ce qui peut influer sur les pratiques du marché du cloud et de l’IA.
- Des opportunités pour les investisseurs : Les fonds et portefeuilles diversifiés bénéficieront probablement de cette nouvelle composition dans le club des trillionaires, avec un acteur moins volatil et à forte technicité.
- Un impact sur les stratégies de développement produit : Les utilisateurs finaux pourraient voir des innovations plus rapides issues des synergies entre bases de données et IA dans les offres cloud proposées.
Ces perspectives s’inscrivent dans la tendance plus large observée sur les marchés, où le rôle des infrastructures cloud devient central, non seulement pour le fonctionnement des grandes entreprises mais aussi pour les solutions aux défis sociétaux, environnementaux et économiques à venir, sujets que certains opérateurs comme Youpomme explore régulièrement.
La montée d’Oracle rappelle aussi que la valeur boursière n’est jamais figée et que des rebondissements inattendus peuvent redistribuer les cartes, ceci dans un contexte où des entreprises traditionnelles comme Berkshire Hathaway maintiennent leur poids, tandis que des innovateurs comme Tesla continuent à faire parler d’eux en matière technologique et boursière.
Pourquoi Oracle est-il pressenti pour atteindre 1 000 milliards de dollars ?
Oracle a su accélérer sa croissance en se positionnant comme un acteur majeur du cloud et de l’intelligence artificielle, doublé d’un carnet de commandes très solide qui alimente ses revenus futurs.
Quels sont les principaux concurrents d’Oracle dans ce secteur ?
Les plus gros concurrents d’Oracle sur le segment cloud et IA sont Amazon Web Services, Microsoft Azure, Google Cloud. Cependant, Oracle se démarque par son approche multicloud et ses offres spécifiques en base de données sécurisée.
Comment la capitalisation boursière impacte-t-elle les entreprises technologiques ?
Une forte capitalisation permet d’attirer davantage d’investissements, d’accroître la visibilité de l’entreprise et de renforcer sa capacité à innover et conquérir de nouveaux marchés.
Quelles sont les perspectives pour les actionnaires d’Oracle ?
Les actionnaires peuvent espérer une valorisation accrue à moyen terme grâce à la croissance des revenus cloud et IA, mais doivent rester attentifs à la volatilité inhérente aux marchés technologiques.
Oracle peut-il rivaliser avec Apple ou Nvidia en termes d’innovation ?
Bien qu’Oracle soit différent en se focalisant sur l’infrastructure, ses innovations en IA et cloud sont cruciales pour les écosystèmes numériques, à la fois pour Apple, Nvidia et les autres qui dépendent de ces infrastructures.






