Dans l’univers évolutif des tablettes Apple, les différences entre les générations d’iPad constituent un élément crucial pour les consommateurs souhaitant faire un choix éclairé. L’écart technique entre l’iPad 4 (nouvelle génération) et l’iPad 3 (nouvel iPad) représente un tournant significatif dans la stratégie de renouvellement d’Apple. Alors que certains utilisateurs hésitent entre ces deux modèles, les distinctions en termes de performances, d’affichage, de connectivité et d’autonomie méritent une analyse approfondie. Cette comparaison détaillée permet de comprendre les avancées technologiques implémentées par la marque à la pomme entre ces deux générations successives, sorties à seulement quelques mois d’intervalle.
Evolution du design entre l’ipad 3 et l’ipad 4
L’évolution du design entre l’iPad 3 et l’iPad 4 constitue un élément essentiel pour comprendre la stratégie d’Apple en matière de renouvellement de produits. Bien que les deux modèles partagent une esthétique extérieure quasiment identique, avec des dimensions similaires de 241,2 x 185,7 x 9,4 mm, plusieurs modifications subtiles mais significatives ont été intégrées dans la quatrième génération.
Le châssis en aluminium brossé reste la signature visuelle de la gamme, offrant cette sensation premium caractéristique des produits Apple. La disposition des boutons physiques (volume, verrouillage, alimentation) demeure inchangée, garantissant une transition en douceur pour les utilisateurs effectuant une mise à niveau depuis l’iPad 3.
Contrairement aux stratégies adoptées par des concurrents comme Samsung et Lenovo, qui ont tendance à modifier drastiquement l’apparence de leurs tablettes à chaque génération, Apple a privilégié la continuité visuelle. Cette approche permet une reconnaissance immédiate de la marque et maintient une cohérence dans l’expérience utilisateur.
- Conservation du format 9,7 pouces avec des bordures d’écran identiques
- Maintien du bouton Home circulaire en façade
- Préservation du capteur photo arrière dans le même emplacement
- Finitions disponibles en noir ou blanc pour les deux modèles
- Poids quasi identique (652g pour le modèle Wi-Fi)
La différence la plus notable, bien qu’invisible à l’œil nu, concerne le connecteur d’alimentation et de synchronisation. L’iPad 4 marque l’introduction du connecteur Lightning en remplacement du port à 30 broches présent sur l’iPad 3. Ce changement, également déployé sur l’iPhone 5 à la même période, représente une évolution majeure dans l’écosystème Apple.
Le connecteur Lightning offre plusieurs avantages : un format plus compact, une conception réversible facilitant le branchement, et une meilleure durabilité. Cette transition a néanmoins causé des incompatibilités avec les accessoires existants, obligeant de nombreux utilisateurs à investir dans des adaptateurs ou de nouveaux périphériques.
En termes d’ergonomie, les deux tablettes demeurent identiques avec une prise en main similaire. Aucun changement n’a été apporté à la disposition des haut-parleurs ou du microphone, conservant ainsi l’expérience audio à l’identique entre les deux générations.
Comparaison des matériaux et finitions entre les deux générations
La qualité de fabrication représente un pilier de l’identité Apple, et les iPad 3 et 4 ne dérogent pas à cette règle. Les deux tablettes bénéficient d’une structure en aluminium unibody, associée à un écran en verre renforcé, créant cette sensation caractéristique de solidité et de premium.
L’iPad 4 conserve les mêmes finitions haut de gamme que son prédécesseur, avec un aluminium anodisé résistant aux micro-rayures de la vie quotidienne. Le traitement de surface reste identique, préservant cette texture légèrement satinée qui limite les traces de doigts sur la coque arrière.
Élément | iPad 3 (Nouvel iPad) | iPad 4 (Nouvelle génération) |
---|---|---|
Structure principale | Aluminium unibody | Aluminium unibody |
Écran | Verre renforcé | Verre renforcé |
Traitement de surface | Aluminium anodisé | Aluminium anodisé |
Résistance | Non étanche | Non étanche |
Coloris disponibles | Noir ou Blanc | Noir ou Blanc |
Une différence mineure concerne le traitement thermique. L’iPad 4, intégrant un processeur plus puissant, a bénéficié d’une légère révision du système de dissipation thermique pour maintenir des températures opérationnelles optimales. Cette modification reste invisible extérieurement mais contribue à une expérience utilisateur plus confortable lors d’usages intensifs.
Contrairement aux tablettes Huawei ou Asus de la même époque, qui commençaient à explorer des matériaux alternatifs comme le polycarbonate premium ou les alliages magnésium-aluminium, Apple est resté fidèle à sa formule éprouvée d’aluminium anodisé. Cette constance dans les matériaux a permis de maintenir une forte identité visuelle et tactile.
En matière de durabilité, les deux générations présentent des performances similaires. Ni l’iPad 3 ni l’iPad 4 ne disposent de certifications d’étanchéité (contrairement à certains modèles plus récents), mais leur conception solide leur confère une bonne résistance aux aléas quotidiens. Les tests de chute réalisés par divers laboratoires montrent des comportements quasiment identiques entre les deux modèles.
Différences dans la connectique et les options de branchement
La connectique représente l’une des distinctions majeures entre l’iPad 3 et l’iPad 4, marquant un tournant dans l’écosystème Apple. Le remplacement du connecteur historique à 30 broches par le nouveau format Lightning constitue bien plus qu’un simple changement physique.
Le connecteur Lightning, introduit avec l’iPad 4, présente plusieurs avantages techniques par rapport à son prédécesseur. Sa conception réversible élimine la frustration liée à l’orientation du branchement. Avec seulement 8 signaux adaptables contre 30 broches fixes auparavant, cette interface plus intelligente peut réaffecter dynamiquement ses connexions selon les besoins.
- Connecteur plus compact occupant moins d’espace interne
- Branchement réversible facilitant l’utilisation quotidienne
- Construction plus robuste résistant mieux aux manipulations répétées
- Transfert de données théoriquement plus rapide
- Technologie évolutive permettant l’ajout de fonctionnalités futures
Cette transition a cependant créé des défis pour les utilisateurs d’iPad 3 souhaitant passer à la nouvelle génération. Les accessoires existants comme les stations d’accueil, les adaptateurs HDMI ou les kits de connexion d’appareil photo sont devenus incompatibles sans l’ajout d’un adaptateur Lightning vers 30 broches, vendu séparément par Apple.
À titre de comparaison, les tablettes concurrentes comme celles de Microsoft (Surface) ou de Google (Nexus) adoptaient déjà des standards plus universels comme le micro-USB ou le mini-HDMI, facilitant l’interopérabilité avec divers accessoires tiers.
Type de connexion | iPad 3 | iPad 4 |
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Connecteur principal | 30 broches | Lightning |
Prise casque | 3,5mm | 3,5mm |
Emplacement carte SIM | Micro-SIM (modèles cellulaires) | Micro-SIM (modèles cellulaires) |
Sortie vidéo | Via adaptateur 30 broches | Via adaptateur Lightning |
Compatibilité avec accessoires existants | Native | Nécessite un adaptateur |
Le passage au Lightning s’inscrivait dans une stratégie à long terme d’Apple, visant à réduire l’encombrement interne des appareils tout en augmentant leur polyvalence. Cette évolution a permis aux générations suivantes d’iPad de devenir plus fines tout en conservant une connectique robuste et évolutive.
En matière de connectivité sans fil, l’iPad 4 a conservé des caractéristiques similaires à son prédécesseur avec le Bluetooth 4.0 et le Wi-Fi 802.11a/b/g/n, mais avec des performances légèrement améliorées grâce à un processeur plus capable de gérer ces connexions.
Performances et puissance de traitement entre les deux modèles
L’une des différences les plus significatives entre l’iPad 3 et l’iPad 4 réside dans leurs performances de traitement. Cette évolution substantielle explique en grande partie pourquoi Apple a lancé l’iPad 4 seulement sept mois après son prédécesseur, un délai inhabituellement court dans le cycle de renouvellement des produits de la marque.
L’iPad 3 était équipé du processeur A5X, une puce double cœur cadencée à 1 GHz, accompagnée d’un GPU quadricœur PowerVR SGX543MP4 et de 1 Go de RAM. Cette configuration offrait des performances honorables pour l’époque, mais montrait rapidement ses limites avec les applications les plus exigeantes et l’affichage Retina gourmand en ressources.
En comparaison, l’iPad 4 a fait un bond technologique considérable en intégrant la puce A6X, dotée d’un processeur double cœur Swift cadencé à 1,4 GHz et d’un GPU quadricœur PowerVR SGX554MP4. Cette nouvelle architecture, associée à la même quantité de RAM (1 Go), délivrait des performances jusqu’à deux fois supérieures dans les applications et les jeux.
- Augmentation de la fréquence d’horloge de 1 GHz à 1,4 GHz
- Nouvelle architecture de processeur plus efficiente
- GPU amélioré offrant de meilleures performances graphiques
- Capacité de multitâche nettement supérieure
- Temps de chargement des applications réduit
En termes concrets, cette amélioration se traduisait par une expérience utilisateur beaucoup plus fluide. Les applications se lançaient plus rapidement, les transitions d’interface étaient plus réactives, et les jeux 3D sophistiqués fonctionnaient avec une fluidité accrue. Contrairement à l’iPad 3 qui pouvait montrer des signes de ralentissement lors de tâches multiples intensives, l’iPad 4 maintenait des performances constantes même sous charge.
À titre de référence, les benchmarks Geekbench de l’époque montraient des scores monocoeur d’environ 710 pour l’iPad 3 contre 1420 pour l’iPad 4, soit une amélioration de près de 100%. Les résultats multicoeur suivaient une tendance similaire avec un avantage significatif pour le modèle de quatrième génération.
Analyse comparative des processeurs a5x et a6x
L’évolution du processeur entre l’iPad 3 et l’iPad 4 représente l’un des sauts technologiques les plus importants dans l’histoire des tablettes Apple. Le passage du A5X au A6X n’était pas une simple incrémentation nominale mais une refonte complète de l’architecture.
Le A5X présent dans l’iPad 3 était basé sur une architecture ARM Cortex-A9, une technologie éprouvée mais déjà vieillissante à l’époque. Ce processeur, gravé en 45 nm, présentait des limites en termes d’efficacité énergétique et de performances brutes, particulièrement lors de l’exécution d’applications modernes sur l’écran Retina exigeant.
En revanche, le A6X de l’iPad 4 introduisait la première architecture personnalisée d’Apple, baptisée Swift. Gravée en 32 nm, cette puce offrait une densité de transistors plus élevée, permettant d’améliorer à la fois les performances et l’efficacité énergétique. Cette approche sur mesure, abandonnant les designs ARM de référence, illustrait la volonté d’Apple de maîtriser l’intégralité de la chaîne technologique de ses produits.
Caractéristique | A5X (iPad 3) | A6X (iPad 4) |
---|---|---|
Architecture CPU | ARM Cortex-A9 | Apple Swift (personnalisée) |
Nombre de cœurs CPU | 2 | 2 |
Fréquence d’horloge | 1 GHz | 1,4 GHz |
Processus de gravure | 45 nm | 32 nm |
GPU | PowerVR SGX543MP4 | PowerVR SGX554MP4 |
Performance relative | Base 100% | ~200% |
Efficacité énergétique | Modérée | Améliorée |
Le GPU intégré au A6X apportait également des améliorations substantielles. Alors que le SGX543MP4 de l’iPad 3 était déjà puissant pour son époque, le SGX554MP4 de l’iPad 4 offrait non seulement une meilleure fréquence d’horloge mais aussi des optimisations architecturales permettant une gestion plus efficace des calculs graphiques complexes.
Cette supériorité graphique était particulièrement visible dans les applications créatives comme Procreate ou iMovie, où le rendu et l’exportation des projets s’effectuaient beaucoup plus rapidement sur l’iPad 4. De même, les jeux 3D sophistiqués comme Infinity Blade II tournaient avec une fluidité accrue et des temps de chargement réduits.
Contrairement aux puces Snapdragon de Qualcomm ou Tegra de Nvidia équipant les tablettes Android concurrentes, l’A6X d’Apple se distinguait par son intégration verticale parfaite avec iOS. Cette symbiose matériel-logiciel permettait d’extraire des performances optimales même avec des spécifications techniques qui semblaient moins impressionnantes sur le papier.
Impact sur l’expérience utilisateur et la réactivité système
Au-delà des benchmarks et des spécifications techniques, la différence de performances entre l’iPad 3 et l’iPad 4 se manifestait de façon tangible dans l’expérience quotidienne des utilisateurs. Cette amélioration de réactivité représentait un argument de poids pour justifier une mise à niveau, même pour ceux ayant récemment acquis un iPad 3.
Le démarrage système illustrait parfaitement cet écart. L’iPad 4 démarrait en environ 25 secondes, contre près de 40 secondes pour l’iPad 3. Cette différence, bien que semblant anodine, s’avérait significative pour les utilisateurs redémarrant fréquemment leur appareil ou l’allumant sous contrainte temporelle.
La navigation web constituait un autre domaine où la supériorité de l’iPad 4 était manifeste. Le rendu des pages complexes s’effectuait environ 30% plus rapidement, tandis que le défilement restait fluide même sur les sites riches en contenu multimédia. Safari bénéficiait pleinement de la puissance accrue pour maintenir plusieurs onglets actifs sans ralentissement notable.
- Lancement des applications jusqu’à 50% plus rapide
- Transitions d’interface et animations plus fluides
- Multitâche amélioré avec moins de rechargements d’applications en arrière-plan
- Édition de photos et vidéos nettement plus réactive
- Chargement des jeux et applications lourdes considérablement accéléré
L’expérience multitâche se trouvait également transformée. Là où l’iPad 3 pouvait montrer des signes d’essoufflement avec plusieurs applications actives simultanément, l’iPad 4 maintenait une fluidité remarquable même en conditions d’utilisation intensives. Les applications en arrière-plan restaient plus longtemps en mémoire avant d’être purgées par le système, réduisant les temps de rechargement lors des basculements.
Pour les créateurs de contenu, l’impact était encore plus prononcé. Les applications comme iMovie permettaient d’éditer des vidéos Full HD avec une prévisualisation en temps réel sur l’iPad 4, quand l’iPad 3 nécessitait souvent des rendus intermédiaires. De même, Garageband supportait davantage de pistes audio simultanées sans artefacts sonores.
La reconnaissance vocale et les fonctionnalités de Siri profitaient également de ce surplus de puissance. Les requêtes étaient traitées plus rapidement et avec une meilleure précision, rendant l’assistant vocal véritablement utilisable au quotidien, contrairement à l’expérience parfois frustrante sur l’iPad 3.
Cette différence de réactivité s’accentuait avec le temps et les mises à jour d’iOS. Alors que l’iPad 3 a rapidement montré ses limites avec iOS 7 puis iOS 8, l’iPad 4 a maintenu des performances acceptables jusqu’à iOS 10, offrant une longévité supérieure et un meilleur retour sur investissement pour les utilisateurs.
Évolution de l’écran et qualité d’affichage
L’écran constitue sans doute l’élément central de l’expérience utilisateur sur une tablette, et dans ce domaine, l’iPad 3 avait déjà établi une référence de qualité. En effet, il s’agissait du premier iPad à intégrer un écran Retina, une innovation majeure qui avait considérablement amélioré la netteté des textes et la définition des images par rapport à l’iPad 2.
À première vue, les caractéristiques d’affichage semblent identiques entre l’iPad 3 et l’iPad 4. Les deux modèles partagent une dalle IPS de 9,7 pouces avec une résolution de 2048 x 1536 pixels, offrant une densité impressionnante de 264 pixels par pouce. Cette résolution, quatre fois supérieure à celle de l’iPad 2, permet de distinguer des détails fins et rend le texte particulièrement net, même en petite taille.
Cependant, un examen plus approfondi révèle quelques améliorations subtiles mais significatives sur l’iPad 4. Le calibrage des couleurs a été légèrement affiné, offrant une reproduction chromatique plus fidèle, particulièrement appréciable pour les professionnels de la création graphique ou les photographes utilisant leur tablette comme outil de travail.
- Meilleure calibration colorimétrique sur l’iPad 4
- Légère amélioration du contraste dans les scènes sombres
- Traitement antireflet légèrement plus efficace
- Rétroéclairage plus homogène sur l’ensemble de la surface
- Gestion de la luminosité automatique plus précise
La différence la plus notable réside toutefois dans la gestion de l’affichage par le processeur. Le A6X de l’iPad 4 offre des performances graphiques nettement supérieures à celles du A5X de l’iPad 3, ce qui se traduit par une meilleure fluidité dans les animations d’interface, les jeux 3D et le défilement de contenus riches. Là où l’iPad 3 pouvait occasionnellement montrer des signes de ralentissement pour maintenir les 60 images par seconde sur des applications graphiquement intensives, l’iPad 4 conserve une fluidité constante.
Cette puissance accrue permet également d’exploiter pleinement le potentiel de l’écran Retina. Le rendu des textures complexes dans les jeux, l’affichage simultané de plusieurs flux vidéo ou le traitement d’images en temps réel bénéficient directement de cette marge de manœuvre supplémentaire, offrant une expérience visuelle plus immersive.
Comparaison technique des dalles d’écran utilisées
Bien que l’iPad 3 et l’iPad 4 partagent une fiche technique similaire concernant leur écran, des différences subtiles existent au niveau des composants et des techniques de fabrication employées. Ces nuances, invisibles dans les spécifications marketing, contribuent néanmoins à une expérience visuelle légèrement différente.
Les deux tablettes utilisent des écrans LCD IPS (In-Plane Switching) de 9,7 pouces avec une résolution de 2048 x 1536 pixels. Cette technologie IPS garantit d’excellents angles de vision et une reproduction des couleurs fidèle, contrairement aux dalles TN (Twisted Nematic) plus économiques que l’on trouvait sur certaines tablettes concurrentes de l’époque comme celles de HP ou Dell.
L’iPad 4 bénéficie toutefois d’une version améliorée du panneau IPS, avec une meilleure uniformité du rétroéclairage. Des mesures précises révèlent une variation de luminosité inférieure à 7% sur l’ensemble de la surface pour l’iPad 4, contre environ 12% pour l’iPad 3. Cette différence, bien que subtile, est particulièrement visible lors de l’affichage de contenus uniformément colorés, comme des pages web à fond blanc.
Caractéristique | iPad 3 | iPad 4 |
---|---|---|
Type d’écran | LCD IPS | LCD IPS amélioré |
Taille | 9,7 pouces | 9,7 pouces |
Résolution | 2048 x 1536 | 2048 x 1536 |
Densité de pixels | 264 ppi | 264 ppi |
Luminosité maximale | ~420 nits | ~440 nits |
Contraste | ~950:1 | ~1000:1 |
Gamut colorimétrique | ~98% sRGB | ~99% sRGB |
Uniformité du rétroéclairage | Variation jusqu’à 12% | Variation inférieure à 7% |
Traitement antireflet | Standard | Légèrement amélioré |
La luminosité maximale a été légèrement augmentée sur l’iPad 4, atteignant environ 440 nits contre 420 pour son prédécesseur. Cette amélioration, associée à un traitement antireflet légèrement plus efficace, améliore la lisibilité en conditions d’éclairage intense, notamment en extérieur.
Le contraste natif connaît également une légère amélioration, passant d’environ 950:1 sur l’iPad 3 à 1000:1 sur l’iPad 4. Cette différence, bien que modeste, contribue à une meilleure perception des détails dans les zones sombres et renforce l’impact visuel des contenus à fort contraste comme les films ou les jeux.
En termes de calibration, l’iPad 4 présente une température de couleur plus neutre, proche des 6500K idéaux, quand l’iPad 3 tendait légèrement vers des teintes plus chaudes avec une moyenne d’environ 6300K. Les professionnels de l’image apprécieront cette neutralité accrue, même si la différence reste invisible pour la majorité des utilisateurs.
La reproduction des couleurs s’améliore également avec une couverture du gamut sRGB atteignant 99% sur l’iPad 4, contre environ 98% pour l’iPad 3. Le Delta E moyen (mesure de précision colorimétrique) passe sous la barre des 2 sur le modèle le plus récent, un niveau considéré comme excellent même pour des usages professionnels.
Impact sur l’expérience visuelle et la consommation énergétique
L’expérience visuelle quotidienne constitue un facteur déterminant dans la satisfaction des utilisateurs de tablettes. Les améliorations apportées à l’écran de l’iPad 4, bien que subtiles, combinées à sa puissance de traitement supérieure, se traduisent par une expérience utilisateur enrichie dans plusieurs scénarios d’usage.
Pour la lecture prolongée, l’amélioration de l’uniformité du rétroéclairage sur l’iPad 4 réduit la fatigue oculaire. Cette différence devient particulièrement perceptible lors de sessions de lecture nocturnes avec une luminosité réduite, où les irrégularités d’éclairage sont plus visibles. Les lecteurs assidus d’ebooks ou de magazines numériques apprécieront cette homogénéité accrue.
En matière de navigation web, le processeur plus puissant de l’iPad 4 permet un défilement plus fluide des pages complexes, maintenant constamment les 60 images par seconde là où l’iPad 3 pouvait occasionnellement montrer des micro-saccades.